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Les animaux dans la littérature. Actes du colloque de Tokyo de la Société Internationale Renardienne du 22 au 24 juillet 1996 à l'université Keoi by minev, last updated: 2008-04-26 18:19
La Société internationale renardienne se réunit tous les deux ans pour un colloque accueillant des communications traitant principalement de l’épopée animale, des bestiaires, des fables, des fabliaux. En guise d’actes, elle publie depuis 1988 une revue annuelle, Reinardus, dont les articles intéressant les mss sont régulièrement signalés dans ces colonnes (voir n° 00, 00, 00, 00). On sait que les romanistes japonais sont à la pointe de l’édition du Roman de Renart, et ils participent depuis les débuts aux réunions de la Société renardienne. Aussi ont-ils pris l’initiative d’un colloque « hors série », organisé en 1996 à Tokyo, dont les actes ont paru dans un volume séparé, réunissant une bonne vingtaine d’articles. Il y est question du serpent biblique (I. Ben-Ami), de l’image des rats et des souris dans la littérature médiévale (G. Bianciotto), des représentations de l’enfer sur les stalles (E. Block), des fables ilustrées (G. Carlson), de la vision du renard chez les Japonais (N. Fukumoto), du dialogue renardien (A. Kumyumcuyan), du monde animal chez Marco Polo (B. Levy), de l’Esopo-no-Fabulas (H. Matsubara), des sources européennes de fables ésopiques japonaises (K. Murakami), de tapisseries à sujets animaliers inspirés du bestiaire (X. Muratova), des versions du Roman de Renart (E. Nieboer), de la licorne (M. Okubo), de versions allemandes et latines du Physiologus (S. Shitanda), du renard dans la littérature japonaise (S. Suzuki), du « baiser à la bête » (J. Voisenet), du conte anglais Mr Fox (E. Porges-Watson), de la ménagerie animale chez Philippe de Mézières (J.B. Williamson), des hommes dans le Roman de Renart (C. Zemmour), de la comparaison entre les récits renardiens et les contes africains de l’Araignée (P. Zigui Koléa). En fin de volume, N.Harano présente le projet, bien avancé, d’une numérisation du Roman de Renart. Aucun de ces articles ne traite exclusivement de mss, mais certains en font usage, en particulier celui d’E.Nieboer (voir n° 00 dans ce BC). Ce volume complètera avantageusement les recueils d’articles de la revue Reinardus, et se doit de figurer dans son voisinage dans les bibliothèques qui suivent cette publication. On saura gré aux éditeurs japonais d’avoir ainsi complété les publications renardiennes.   Baudouin VAN DEN ABEELE
Animals and the symbolic in mediaeval art and literature by minev, last updated: 2008-04-26 18:18
divers au Moyen Age. Ce volume illustre cette variété par les treize contributions qui le composent. En introduction, Jan Ziolkowski s’intéresse à la question du genre littéraire et de son influence sur ce symbolisme ; il offre des réflexions fort intéressantes sur les racines augustiniennes du symbolisme animalier et sur les phénomènes de mélange des genres littéraires qui rendent l’étude de ce symbolisme délicat mais riche. Divers articles concernent la problématique des monstres : L. Kordecki à travers les fables, S. Kim dans les “ merveilles de l’Orient ”, L. Jongen par le biais des centaures – avaient-ils une âme ou non ? Enfin, L. Houwen commente les sirènes dans le Nun’s Priest’s Tale de Chaucer. D’autres articles concernent des images littéraires : K. Olsen démonte les métaphores animales décrivant les navires dans la littérature anglaise et norroise, P. Bawcutt illustre l’imagerie du monde des oiseaux appliquée à la satire humaine chez William Dunbar, poète et prêtre à la cour de Jacques IV d’Ecosse (fin du XVe s.). R. Scheibe étudie l’image de la colombe dans un autre texte écossais, le Buke of the Howlatt de Richard Holland (milieu du XVe s.). E. Dawes révèle l’origine animalière étonnante de la locution “ tirer les marrons du feu ”. Les traités de chasse ne sont pas oubliés : J. McNelis s’intéresse au portrait des chiens de chasse dans le Master of Game d’Edouard de York. Du côté de l’iconographie, il faut relever les articles de D. Hassig et de M. Hoogvliet, qui feront l’objet d’une notice séparée dans ce Bulletin. Celle de M.T. Darling, enfin, concerne le motif de l’oiseau à trois têtes tel qu’il apparaît sur des chapiteaux romans, principalement bourguignons. Le volume est illustré de nombreuses reproductions en noir et blanc, et il comporte un index ; l’entrée Manuscripts y recense une cinquantaine de mss. Voir aussi sous les noms de Hassig, Hoogvliet et Kim.   Baudouin VAN DEN ABEELE
Bestiarien im Spannungsfeld zwischen Mittelalter und Moderne by Bibuser, last updated: 2008-04-26 18:17
Les Bestiaires médiévaux ont eu une postérité parfois peu connue, et ce volume en éclaire plusieurs aspects (l'emblématique, Léonard de Vinci, Arreolas, Borges, Michaux). Les 17 textes qu'il rassemble s'organisent en deux sections: douze textes sous la rubrique "Du Moyen Age aux Temps Modernes", cinq autres autour du Bestiaire ou Cortège d'Orphée d'Apollinaire. Dans la première section, on retiendra ici quelques contributions intéressant les bestiaires médiévaux, et principalement les versions françaises: Martina Neumeyer, Bestiaires - Überlieferung in neuere Aktuualität (p. 15-28); Claudia Ortner-Buchberger, Das "gespiegelte" Bestiarium: Diskursive Strukturen und Redestrategien in Richart de Fournivals Bestiaires d'amours und der Response de dame (p. 29-39; Jean Maurice, La place du Livre des animaux de Brunetto Latini dans la tradition des bestiaires médiévaux(p. 40-47); Jean-Claude Mühlethaler, satire et Bestiaire. Figurativité animale et réécriture dans le Renart le Bestourné de Rutebeuf (p. 48-61); Cornelia Lund, Bild und Text in mittelalterlichen Bestiarien (p. 62-74). Seul ce dernier texte fait usage de manuscrits et, à vrai dire, il est plutôt léger. Sous un titre très général, l'a. s'intéresse en fait seulement à deux illustrations, celle de la sirène et de l'éléphant, dans deux mss enluminés (Berne, BurgerB, Bongars. 318 et Ofxord, BL, Ashm. 1511. Sur ce thème fort important du rapport entre texte et image dans les bestiaires, il existe de nombreux articles (entre autres ceux de X. Muratova), mais aucun n'est pris en compte. Quelques affirmations erronées appellent une correction. On ne peut affirmer, comme il est dit p. 63, que dans la plupart des Bestiaires illustrés, les miniatures ont été ajoutées a postériori dans des copies déjà écrites. C'est plutôt le contraire. La phrase qui suit cet énoncé porte également à faux: Eine Konsequenz der erst später eingeschobenen illustrationen ist natürlich auch, daß es sich stets um Eigeninterpretationen des illustrators handelt. C'est ignorer les nombreux travaux sur les filiations de motifs et sur les cycles illustratifs des Besiaires, qui ont justement montré la persistance des motifs. Du ms. Ashmole 1511, il est dit p. 68 qu'il est d'origine cistercienne. Ce n'est pas l'avis des auteurs qui ont étudié ce très célèbre bestiaire anglais. Commentant la miniature du chapitre De elephante dans ce ms., l'a. note que l'animal est rendu de façon bien peu réaliste, "alors qu'au XIIIe s., l'on avait pu voir pendant quatre ans un éléphant à la tour de Londres" (p. 70). Or, l'éléphant du roi Henri III, dont il doit s'agir ici, est arrivé à Londres en 1255, et le Bestiaire d'Oxford remonte aux années 1207-1210 (datation de X. Muratova). Enfin, à propos de la miniature de la sirène, l'a. écrit qu'elle tient en main une chalemie (eine Schalmei); il s'agit en réalité d'un peigne, conformément à l'iconographie courante de la sirène. Ce n'est donc pas pour cet article que l'on commandera le volume, par ailleurs fort avenant et intéressant. Notons encore l'article de Mechthild Albert sur la postérité du Bestiaire dans l'emblématique de la Renaissance.                                                                          Baudouin VAN DEN ABEELE
Animals in medieval French manuscript illumination by Bibuser, last updated: 2008-04-26 18:16
Le petit livre de Mme Gathercole soulève nombre de questions. On saisit mal, tout d'abord, le sens du titre: il est question uniquement de quadrupèdes dans ce livre, non pas des animaux en général. Ensuite, la délimitation des "manuscrits français" n'est pas respectée dans le détail des pages, où l'on trouve des mentions de mss flamands, anglais ou italiens. Le livre est organisé en 18 brèves sections, consacrées à autant d'animaux individuels. A la lecture, on n'échappe pas à une impression de flou et d'approximation. Ouvrons le chapitre sur le cerf, qui commence par quelques données très générales sur le symbolisme, sans oublier la référence au Père Noël, associé dans un saisissant raccourci à un "Père Temps" non précisé: "Stags drew the vehiceles (sic) of Father Time and Father Christmas" (p.93). Une phrase telle "Some medieval writings even included the name of deer in their titles, for example Chasse d'un cerf" invite à la méditation. Notons aussi que le titre cité ici, sans référence, est défiguré (lire: La chace dou cerf). Pour les mss cités, la cote est parfois incomplète ou mal libellée (ex., p.95: "ms. Reg.1320", sans plus), parfois elle manque tout simplement. Les mss de Londres sont systématiquement cités sous la cote BM..., alors que cela fait plusieurs décennies que le British Museum a confié les mss à la British Library, citée BL. Toujours au chapitre du cerf, on voit mal pourquoi il est fait mention du verset d'Isaie "like a hunted gazelle" (p.93). A la même page, il est question du cerf apparaissant à s.Hubert, puis on lit "The stag also became the attribute of St.Eustace"; or, la chronologie est inverse, car ce n'est qu'au XVe s. que l'iconographie de s. Hubert adopte l'épisode du cerf crucifère, emprunté à la légende de s. Eustache. L'attribut de s. Gilles est non un cerf (p.94), mais une biche. Ces échantillons suffiront à montrer les limites du texte. La bibliographie, peu au courant de la littérature secondaire sur le sujet, sauf en ce qui concerne la production de l'auteur, abonde en coquilles et inexactitudes: une vingtaine, pour quelque soixante titres. Il manque par ailleurs un index des mss. Si l'on prenait la peine de l'établir, on constaterait que l'enquête de l'auteur s'est limitée aux mss de quelques grandes bibliothèques, avec en tête la Bibliothèque Nationale à Paris. Enfin, notons que ce petit livre, proposé au prix fort, est illustré uniquement d'un cahier de 18 illustration en noir et blanc, de qualité fort médiocre au demeurant.                                                                                                 B.VAN DEN ABEELE
The Beast within. Animals in the Middle Ages by minev, last updated: 2008-04-26 18:15
Cela fait plusieurs années que J.Salisbury s'intéresse au monde animal (voir le BC 1995 n˚584). C'est en tant qu'historienne que l'a. présente ici une synthèse brève et bien construite de la problématique, axée sur quelques dimensions prioritaires du contact entre homme et animal au Moyen Age: les cinq chapitres s'intitulent Animals as property, Animals as food, Animal sexuality, Animals as human exemplars, Humans as animals. En guise de parenthèse, et non sans ironie, l'introduction pose la question What is an animal ?, tandis que la conclusion s'interroge What is a human ? La question centrale de ce livre est en effet celle de l'altérité du monde animal par rapport à celui de l'homme au Moyen Age. Alors que les frontières sont bien séparées lorsque l'animal est objet de propriété ou nourriture, il n'en est pas de même dans les cas, attestés, de sexualité "bestiale". Une des idées fortes de l'a. est que la redécouverte, au XIIe s., du versant animal de l'homme, a eu pour conséquence, au Moyen Age tardif, une nouvelle conscience de l'homme en tant qu'animal. D'où le titre du livre, The beast within, soit "l'animal au-dedans" de l'homme. Le chapitre final analyse finement le discours sur les créatures marginales, semi-humaines ou monstrueuses, les homines monstruosi, qui sollicitent la réflexion des théologiens et des géographes, ou encore les métamorphoses. L'auteur prolonge même la discussion des "cas-limite" en montrant comment certains jugements sur les paysans, les pauvres et les femmes sont, au Moyen Age tardif, empreints d'une touche de "bestialisation". Voici donc un livre de réflexion stimulante, écrit explicitement dans un souci de grande lisibilité plutôt que d'érudition. -- Notes de lecture. Du point de vue de ce Bulletin, notons que le livre est illustré de quelques reproductions de miniatures, pas toujours référencées cependant. Quelques défauts de finition se sont glissés dans le livre, entre autres dans la bibliographie, déparée de coquilles dans les titres en d'autres langues que l'anglais. Relevons une coquille en cascade, lorsqu'est cité J.Cummins sous le nom de J.Cummings à onze reprises dans les notes du chapitre 2. Sans nous apesantir sur de tels détails, répétons que ce livre offre une lecture stimulante qui renouvelle en bien des points les interrogations courantes, et qui se recommande à l'attention du cercle grandissant des médiévistes intéressés par le monde animal.                                                                                                 B.VAN DEN ABEELE
Tiere, Gestalt und Bedeutung in der Kunst by Bibuser, last updated: 2008-04-26 18:13
L'animal dans l'art est un thème gratifiant, et de nombreuses publications ont vu le jour à ce sujet. Le livre de C.List est un ouvrage d'art superbement illustré et destiné à un large public. On n'y trouvera dès lors pas une analyse érudite de thèmes particuliers, mais plutôt un exposé d'ensemble fort accessible et riche. Le panorama va des arts rupestres à l'époque contemporaine, et ne néglige pas les cultures extra-européennes. Des sections de texte bien documentées alternent avec des cahiers d'illustrations en couleurs, toutes irréprochables. La partie consacrée au Moyen Age (p.65-96) fait une place aux miniatures, issues entre autres des Beatus de New York (PML, M 644) et de Manchester (John Rylands L., lat.8), de l'Evangéliaire d'Otton III (Munich, BSB, Clm 4453), du carnet de modèles de Reun (Vienne, ÖNB, 507), du Physiologus de Berne (BürgerB., 318), du De arte venandi de Frédéric II (Vatican, BAV, Pal.lat.1071), etc. Le texte de cette section considère les bestiaires, la place de l'animal dans les écrits patristiques, bibliques et scientifiques; les analogies entre David, Orphée et Adam; l'animal dans la sculpture monumentale et les dessins de l'école italienne; le Buch der Natur de Konrad von Megenberg. Sans doute l'exposé aurait-il gagné à prendre en considération également les traités de chasse, souvent enluminés avec maîtrise; d'autres registres auraient aussi pu y figurer, comme celui de la fable, de l'épopée animale, des marginalia de manuscrits - pour lesquels on dispose des travaux de Brunsdon Yapp. Mais ce sont là des desiderata de spécialiste, qu'un aussi vaste panorama ne permettait guère de rencontrer. Dans l'ensemble, ce livre somptueux - et abordable, eu égard à sa qualité - fait oeuvre de vulgarisation d'un bon niveau.                                                                                               Baudouin Van den Abeele  
The image of the stag. Iconographic themes in western art by minev, last updated: 2008-04-26 18:13
Après avoir publié divers articles sur la symbolique du cerf dans l'art d'Occident, M.Bath a rassemblé et développé ses matériaux dans un livre bienvenu. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il n'existait rien de bien approfondi sur le sujet. Une série de motifs particuliers sont analysés ici avec finesse: la légende du "cerf de César", le cerf couronné, le cerf de justice, la légende des "plus vieux animaux", le blanc cerf, le symbolisme du cerf à la fontaine, le combat du cerf et du serpent. Il s'en dégage quelques lignes de force peu connues. Ainsi, les associations avec l'idée de la renovatio imperii aident à comprendre le symbolisme politique du cerf, fort présent dans la France et l'Angleterre du XVe s. Dès l'Antiquité, l'on considérait le cerf comme un des animaux vivant le plus longtemps; diverses légendes prétendent qu'un cerf, pourvu d'un collier attestant sa capture du temps d'un empereur situé dans un lointain passé, avait été repris après plusieurs siècles. Le cas du "cerf de César" est célèbre, et de telles légendes réapparaissent au Moyen Age, surtout dans des périodes de changement dynastique, répondant en quelque sorte au souci de renforcer la légitimité du nouveau souverain. Ceci aboutit au motif du cerf ailé et pourvu d'un collier en forme de couronne, que l'on retrouve fréquemment dans des peintures, des tapisseries, des objets de luxe, etc. Les manuscrits ne sont pas oubliés. Ainsi, l'a. parvient à expliquer un détail insolite dans la fameuse miniature de la rencontre des Rois Mages, dans les Très Riches heures du duc de Berry (Chantilly, Musée Condé, 65): le grand collier en forme de couronne à fleurs de lys porté par le plus jeune des Mages. D'autres miniatures sont analysées avec un certain détail, e.a. dans le Psautier de Saint-Albans (Hildesheim, S.Godeshard, S.N.), le Psautier d'Utrecht (Utrecht, BU, 32), une Bible Moralisée (Paris, BN, fr.9561) et le Boccace illustré par Jean Fouquet (Munich, BSB, Cod. Gall.6).  Une bonne centaine d'illustrations en noir et blanc soutiennent le propos. La qualité d'impression du livre laisse malheureusement à désirer: les caractères sont souvent ombrés et peu nets, ce qui est dommage pour un livre aussi intéressant.                                                                                                 Baudouin Van den Abeele
The medieval world of nature. A book of essays by minev, last updated: 2008-04-26 18:12
Ce livre rassemble douze articles relatifs au monde animal et à la conception de la nature, dans la culture médiévale. Leur point de rencontre est de s'interroger sur les équilibres entre une vision allégorique, celle des Bestiaires et de leurs succédanés, et une vision plus "scientifique". Il y est question de la représentation artistique des animaux (N.Flores), de la fauconnerie (R.S.Oggins), de l'image culturelle de la carpe (R.S.Hoffmann), des thèmes animaliers chez Gottfried von Strassburg (M.Schleissner), des animaux dans l'hagiographie (M.Tilley), de l'explication de l'intelligence animale (P.G.Sobol), de la déesse Nature dans la lyrique occitane (V.Fraser), des hommes sauvages (D.A.Sprunger), de l'appartenance de la terre (J.H.Martin), de la nature ordonnée chez Chaucer (L.L.Howes) et chez Dante (B.D.Schlidgen) et enfin de la conception mystique de la nature dans le monde anglo-saxon (K.Jolly). Deux articles recourent à l'iconographie que fournissent les mss enluminés. Nona C.FLORES, The Mirror of Nature Distorted: The Medieval Artist's Dilemma in Depicting Animals (p.3-46), discute principalement le cas de la représentation de l'éléphant. David A.SPRUNGER, Wild Folk and Lunatics in Medieval Romance (p.145-166) explore le caractère de l'"homme sauvage" tel que le thématisent les enluminures et les textes, mi-humain et mi-animal. Voici, après d'autres (voir BC 1989, n˚729, BC 1992, n˚451, 457, 563, BC 1993, n˚257; bientôt aussi, le vol. 4 de la revue Micrologus), un volume qui atteste du renouveau de l'intérêt pour le monde animal au Moyen Age.                                                                                                                                              B.V.d.A.
Animals in early medieval art by Bibuser, last updated: 2008-04-26 18:09
L'art du haut Moyen Age réserve une place généreuse aux figurations animalières: stylisé, intégré en plis en replis dans les entrelacs, ou représenté de façon bien distincte, l'animal s'insinue dans tous les décors. Le livre de C.Hicks en fait une analyse détaillée pour l'art des îles britanniques; de ce point de vue, le titre promet plus qu'il ne tient, car il n'est pas question d'autres régions d'Europe, sinon de façon allusive. Autre limitation, il est question de l'animal "reconnaissable": "This book will define the recognizable animal as an integral part of the various styles of the period and as an essential opposition to the distorted and interlacing beasts that are regarded as more characteristic" (p.6). Le livre est structuré en chapitres chronologiques (du VIe au XIe s.), chacun étant divisé en sections géographiques (Angleterre, Irlande, Ecosse). De la sorte, des groupes d'objets décorés provenant d'un contexte similaire sont comparés du point de vue de leur élément commun, la présence de l'animal reconnaissable. Ce fil conducteur est particulièrement adapté à l'art des îles britanniques qui, plus que d'autres, a développé la figuration animalière. L'étude, qui se situe aux croisées de l'histoire de l'art et de l'archéologie, apporte une intéressante vue d'ensemble: il y a place pour la gravure et la sculpture sur pierre, l'orfévrerie, la miniature. Quelque 87 photographies et dessins apportent un indispensable complément visuel au texte. Celui-ci se recommande entre autres par les réponses apportées à la question de la christianisation des motifs païens: bien des motifs animaliers en vogue chez les Celtes et les Germains ont en effet été intégrés dans le premier art chrétien des îles britanniques, comme une sorte de passerelle vers une assimilation de la nouvelle religion. Après les notes des divers chapitres, reportées en fin de volume, figure un index thématique, mais non un index des mss, ni une bibliographie.             Du point de vue de ce Bulletin, on notera de fines analyses des ornements animaliers dans plusieurs mss célèbres, dont nous fournissons ici la cote, car elle n'est pas donnée dans les notes: le Livre de Durrow (Dublin, Trinity College, 57 (A.4.5)), le Livre de Kells (Dublin, Trinity College, 58 (A.1.6)), le Livre de Lindisfarne (Londres, BL, Cotton nero D.iv.). Grâce au répertoire des Ocelli nominum (ON) de W.Fitzgerald (voir BC 1993, n˚542), il est aisé d'identifier ces mss; ceci dit, l'habitude prise dans certaines études d'histoire de l'art, de ne citer les mss que sous des "appellations" plus ou moins contrôlées, n'en demeure pas moins gênante. Dans certains cas en effet, le lecteur sera bien en peine de retrouver le ms. en question: ainsi sont cités à plusieurs reprises les Rome Gospels (p.134, 149, 153). Peut-être cette référence suffit-elle pour certains, mais il serait quelque peu téméraire de suggérer que Rome n'a produit (ou n'abrite) qu'un Evangéliaire célébré universellement par les historiens d'art. Dans ce cas-ci comme dans celui des Bobbio gospels (cités p.149), la référence ne figure en tout état de cause pas dans les ON. D'autres mss sont cités également sans cote: le Livre d'Armagh (soit Dublin, Trinity College, 52), les Evangiles de Canterbury (?: trois cotes dans les ON...), le Codex Amiatinus (Forence, BL, Amiat.1), les Evangiles de Cutbercht (Vienne, ÖNB, 1224), l'Evangéliaire d'Echternach (Paris, BN, lat.9389), le Glazier Codex (?: les ON signalent trois mss, Glazier Bible, Glazier Hours, Glazier Psalter...), l'Evangéliaire de Léningrad (pas dans les ON) et l'Evangéliaire de Trèves (Manchester, John Rylands L., Lat.98). Ces remarques relatives aux citations de mss concernent assurément un aspect bien particulier de l'analyse: elles ne touchent guère au fond du livre, que les historiens d'art accueilleront avec faveur.                                                                                                Baudouin Van den Abeele
Tierepik im Mittelalter/La littérature animalière au moyen âge. Thematische Beiträge im Rahmen des 29th International Congress on Medieval Studies an der Western Michigan University (Kalamazoo-USA), 5-8 Mai 1994. by Bibuser, last updated: 2008-04-26 18:02
Ce petit volume rassemble neuf articles relatifs à l'épopée animale française et surtout allemande. Le Reinhart Fuchs fait l'objet de cinq contributions par D.Buschinger, J.M.Pastré et W.Spiewok, tandis que K.Varty établit quelques parallèles entre le Roman de Renart et l'Ysengrimus du poète gantois Nivard, un de ses modèles latins. L'article de Volker Mertens, Minnewild und Minnejagd. Zu Hadamar von Laber (p.57-70), s'intéresse pour sa part à une allégorie littéraire allemande ayant pour thème la chasse du cerf, dont toutes les composantes sont interprétées en fonction de la conquête amoureuse. Aucun des articles ne concerne directement les mss. Trois d'entre eux ont été édités ailleurs auparavant, et leur reprise dans ce volume eût gagné à bénéficier de plus de soins: nombreuses sont les coquilles, surtout dans les notes, et jusque dans la table des matières, où le léopard du Reinhart Fuchs est devenu le lépopard du Reinhart von Fuchs.                                                                                     Baudouin Van den Abeele
Les traités de guerre, de chasse, de blason et de chevalerie by Bibuser, last updated: 2008-04-25 15:54
Le fonti del "Roman dels auzels cassadors" di Daude de Prada by Bibuser, last updated: 2008-04-25 15:51
Lavore preliminare alla edizione critica del trattado Dels auzels cassadors di Daude de Pradas by Bibuser, last updated: 2008-04-25 15:49
Conversations with his Nephew. On the Same and the Different, Questions on Natural Science, and On Birds by Bibuser, last updated: 2008-04-25 15:45
Les chasses médiévales. Le brachet, le lévrier, l’épagneul, leur nomenclature, leur métier, leur typologie by Bibuser, last updated: 2008-04-25 15:42
Gace de la Buigne, Le roman des deduis by Bibuser, last updated: 2008-04-25 15:29
Adam des Aigles, Traité de fauconnerie by Bibuser, last updated: 2008-04-25 15:28
'Commant on doyt faire la curee aux chiens pour les cerfz.' Un fragment d'incunable du Roy Modus à Zurich by Bibuser, last updated: 2008-04-25 15:26
Le gibier dans l'alimentation seigneuriale (XIe-XVe s.) by Bibuser, last updated: 2008-04-25 15:14
La chasse au vol. Techniques de chasse et valeur symbolique de la volerie by Bibuser, last updated: 2008-04-25 15:13
 
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